MÉMOIRE COLLECTIVE ET MÉMOIRES INDIVIDUELLES DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN
"100 ans de déni ou le génocide arménien", une exposition créée pour les 100 ans du génocide arménien, intégrée dans le programme des manifestations en Ile de France du centenaire du génocide arménien 1915-2015.
Ce sont des toiles pour réveiller les consciences, refuser l’oubli et contrer le déni. C'est un génocide qui décima les 2/3 des arméniens de Turquie, soit 1 500 000 morts.
■ Des peintures sur la mémoire collective au travers de peintures de la rafle des intellectuels le 24 avril 1915, des dramatiques déportations dans le desert de Deir es Zor et à Musa-Dagh de la résistance et du sauvetage par les français d'enfants arméniens .
■ Et d'autres sur les mémoires individuelles
- des victimes (Krikor Zohrab, Daniel Varoujan, Roupen Sevag)
- Des survivants accueillis en France (Henri Verneuil, Ovsanna Kaloustian, Napoleon Bullukian, Yervante Beurkdjian)
- Des membres de la Résistance contre les nazis (Manouchian et Arsene Tchakarian le dernier survivant du groupe Manouchian)
- Des descendants nés en France (Charles Aznavour et Jacques Kebadian)
- Des intellectuels turcs qui s’opposent au déni (Hrant Dink, Fethiye Cetin)
- Des Justes Turcs (Mehmet Djelal Bey, Faik Ali Ozansoy Bey)
- Des Justes d’autres pays (Anatole France, Henry Morgenthau, Armin Theophil Wegner, Franz Werfel)
Des visages sur béton, comme des noms sur les tombes à la mémoire de toutes les victimes
Des séries de chiffres renvoyant à la barbarie deshumanisante du monde
La froideur du béton et l’anonymat de la numérotation s’opposent à la chaleur des visages, plein d’humanité et de dignité. Chaque drame individuel derrière la tragédie collective.